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Groupe de serviteurs

Groupe Unité des Religions

Introduction

Le groupe Unité des Religions est un groupe de serviteurs.

Le service prend une dimension plus radieuse lorsqu’il est réalisé avec intelligence, avec détachement, avec conscience et qu’il correspond à ce qui vibre au fond de nous. Ainsi, la dimension collective prend tout son sens.

Recommandations préalables

C’est la raison pour laquelle, avant de s’engager dans un groupe, il est utile de savoir quel type de serviteur nous sommes.

Pour cela, nous proposons d’étudier les cahiers sur les problèmes de l’humanité qui nous semblent appropriés. Nous conseillons de commencer par le cahier n°1 :  » Établir de justes relations humaines » qui définit la base et les attitudes à une réflexion qui allie la tête, le cœur et une vision spirituelle.

Groupe de l’unité des religions

Ligne générale

Il nous semble qu’il y a une ligne commune à toutes les religions et spiritualités qui soit maintenant comprise par une grande partie des croyants. Elle peut s’exposer ainsi :

Le groupe Unité des Religions cherche à promouvoir l’idée qu’il y a une ligne commune à toutes les religions et spiritualités. Cette idée est maintenant comprise par une grande partie des croyants. Nous la présentons ainsi :

« L’Amour de Dieu (ou de la Source de Vie) qui s’exprime par l’Amour des Hommes ».

Voici quelques réflexions pour comprendre cette expression d’unité.

D’une manière générale, une religion ou une spiritualité a pour élan de base une aspiration à une dimension supérieure que l’on perçoit comme organisatrice de la Vie. Cette perception nous amène à avoir un regard différent sur notre propre vie maintenant ou après la mort. Ainsi, cela éveille notre responsabilité à agir avec sagesse dans le monde des hommes.

Par ailleurs, il peut être utile de préciser que cette expression d’Unité des Religions peut avoir de deux compréhensions différentes.
D’une part, vis-à-vis des hommes qui aiment et se dévouent à Dieu. Il est rappeler que cet Amour doit aussi se tourner vers les hommes.
D’autre part, nous pouvons aussi comprendre quel est notre rôle de canal ou transmetteur de l’Amour de Dieu.
L’une et l’autre de ces interprétations se complètent. Elles nous rappellent que le rôle d’un croyant est d’apprendre à irradier d’amour les hommes, ses frères.

Le groupe Unité des Religions cherche à impulser qu’une idée unificatrice renforce le lien des divers courants religieux et met en évidence que les différences sont une manière particulière de vivre sa foi (ou sa croyance). La conscience d’une idée qui rassemble toutes les religions et spiritualités apaise et renforce.

Voyons maintenant comment l’Amour de Dieu et l’Amour des hommes se lient dans certaines des principales religions et spiritualités.


Expressions de cette Unité dans certaines grandes religions

Dans le judaïsme par la Torah. 

La Shéma est la principale prière des juifs. Voici les premiers versets :

Écoute Israël, L’Éternel est notre Dieu, L’Éternel est un.
Tu aimeras L’Éternel ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force…  

Deutéronome 6,4-5

C’est dans le Lévitique que l’on trouve ce verset majeur :

Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Lévitique (19,18)

Dans les Évangiles.

Dans l’Évangile Jésus rappelle plusieurs fois ce qui est dans la Torah. Par exemple, dans l’Évangile de Matthieu :

36 « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » 37 Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. 38 Voilà le grand, le premier commandement. 39 Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40 De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes.

Matthieu 22, 36-40.

Dans le Coran.

L’amour de Dieu

Pour parler de l’Amour de Dieu, de nombreux versets du Coran font référence à la Grandeur de Dieu et à l’Amour que l’on doit Lui vouer. Par exemple, la Chahada ou profession de foi, un des cinq piliers de l’islam et que chaque musulman s’apprête à prononcer face à l’ange de la mort, l’index droit levé :

J’atteste qu’il n’y a pas d’autre dieu Que Dieu et j’atteste que Mouhamad est Son Prophète

Profession de foi des musulmans

Autre exemple, prenons les premiers versets de la sourate avec laquelle les musulmans commencent chacune de leur prière : Al Fatiha

(1) Au nom de Dieu, Le Très Clément, Le Très Miséricordieux,
(2) Louanges à Dieu, Maître de l’Univers.
(3) Le Très Clément, Le Très Miséricordieux,
(4) Maitre du Jour de la rétribution,
(5) C’est Toi que nous adorons, c’est Ton Soutien que nous attendons.

Sourate Al Fatiha (Coran 1, 1-5)

L’amour des hommes

Pour ce qui est de l’amour des hommes, nous en trouvons une expression à la 2ème sourate :

La vertu ne consiste pas à tourner son visage vers l’Est ou vers l’Ouest, mais vertueux est celui qui croit en Dieu et au jour du jugement dernier, aux anges, au Livre et aux prophètes ; qui fait, pour l’amour de Dieu, don de ses richesses à ses proches, à l’orphelin, au nécessiteux et au voyageur ; qui observe scrupuleusement le culte et fait l’aumône.
Vertueux sont ceux qui respectent les engagements qu’ils contractent, ceux qui se montrent patients dans l’épreuve, dans l’adversité et dans la détresse. Ceux-là sont sincères. Ceux-là craignent Dieu.

Coran, sourate 2 La Vache, verset 177

Dans le Bouddhisme.

Le Bouddhisme se présente comme un chemin d’initiation menant à l’illumination ou l’éveil. Le corps physique est vu comme un outil ou un véhicule d’expérience. L’indicateur de progression est la souffrance : lorsque la souffrance cesse, l’éveil est atteint, ou dit autrement l’aspect matière a été relié à l’aspect Lumière-Esprit-Source de Vie.

Les éléments fondamentaux du Bouddhisme sont les quatre nobles vérités et le noble chemin octuple. Les cinq préceptes illustrent l’altruisme et la compassion envers toute forme de vie.

Les 4 NOBLES VÉRITÉS

1. La vérité de la souffrance : toute vie implique la souffrance, l’insatisfaction ;

2. La vérité de l’origine de la souffrance : elle repose dans la soif, le désir, les attachements ;

3. La vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est possible ;

4. La vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie médiane, qui suit le Noble Chemin octuple.

Les 4 NOBLES VÉRITÉS

LE NOBLE CHEMIN OCTUPLE

1. la compréhension juste
2. la pensée juste
3. la parole juste
4. l’action juste
5. le mode de vie juste
6. l’effort juste
7. l’attention juste
8. la concentration juste.

LE NOBLE CHEMIN OCTUPLE

Les cinq préceptes

Les cinq préceptes, communs à tous les bouddhistes (laïcs et moines) de toutes les traditions, sont :

1.S’efforcer de ne pas nuire aux êtres vivants ni prendre la vie (le principe d’ahiṃsā, « non-violence ») ;

2. S’efforcer de ne pas prendre ce qui n’est pas donné ;

3. S’efforcer de ne pas avoir une conduite sexuelle incorrecte — plus généralement garder la maîtrise des sens ;

4. S’efforcer de ne pas user de paroles fausses ou mensongères ;

5. S’efforcer de s’abstenir d’alcool et de tous les intoxicants.

Les cinq préceptes du Bouddhisme

Dans les Yoga-Sutras de Patanjali

Patanjali, enseignant spirituel indien, est considéré comme un des grands interprètes du Raja Yoga ou “Science royale de l’âme” notamment avec ses Yoga-Sutras.

En voici quelques extraits qui illustrent l’expression d’Unité des Religions.

L’amour de Dieu

1. Le yoga de l’action, conduisant à l’union avec l’âme, est aspiration ardente, lecture spirituelle et dévotion à Ishvara (Le Seigneur Suprême). 

Livre II, Les degrés conduisant à l’union

L’amour des hommes

23. L’union avec autrui doit être réalisée par une méditation concentrée sur les trois états du sentiment : la compassion, la tendresse et l’impassibilité. 

Livre III, L’union réalisée et ses résultats

Dans la Bhagavad Gîta.

CHAPITRE 12 – LE SERVICE DE DEVOTION 

Amour de Dieu

Arjuna dit : « De celui qui ainsi T’adore, par les services de dévotion, et de celui qui voue son culte au Brahman impersonnel, au non-manifesté : lequel des deux est le plus parfait ? 

12.2 Le Seigneur Bienheureux dit: « Celui qui attache sur Ma Forme personnelle son mental, et toujours s’engage dans Mon adoration, plein d’une foi spirituelle ardente, celui-là, Je le tiens pour le plus parfait. 

12.6, 12.7 « Pour qui M’adore, abandonne à Moi tous ses actes et se voue à Moi sans partage, absorbé dans le service, de dévotion et méditant constamment sur moi, son mental fixé sur Moi, pour celui-là, ô fils de Prithâ, Je suis le libérateur qui bientôt l’arrachera à l’océan des morts et des renaissances. 

12.8 « Simplement fixe ton mental sur Moi, Dieu, la Personne Suprême, et loge en Moi toute intelligence. Ainsi, nul doute, tu vivras toujours en Moi. 

12.9 « Si tu peux ô Mon cher Arjuna, ô conquérant des trésors, attacher sur Moi ton mental sans faillir, observe alors les principes régulateurs du bhakti- yoga ; tu acquerras ainsi le désir de M’atteindre. 

Dans la Bhagavad Gîta. CHAPITRE 12 – LE SERVICE DE DEVOTION 
Amour des Hommes

12.13, 12.14 « Celui, envieux de rien, qui se comporte avec tous en ami bienveillant, qui de rien ne se croit le possesseur, qui du faux ego est affranchi et dans la joie comme dans la peine reste le même, qui plein de pardon, toujours connaît le contentement, qui avec détermination est engagé dans le service de dévotion, et dont le mental et l’intelligence sont en accord avec Moi, celui-là M’est très cher. 

12.15 « Celui qui jamais n’est cause d’agitation pour autrui et que jamais non plus l’agitation ne trouble, que joies et peines n’affectent pas, celui-là M’est très cher. 

12.16 « Celui qui ne dépend en rien des modes de l’action matérielle, l’être pur, expert en tout, libre de tout anxiété, affranchi de la souffrance, et qui ne recherche point le fruit de ses actes, celui-là, Mon dévot, M’est très cher. 

12.17 « Celui qui ne se saisit ni de la joie ni de la peine, qui ne s’afflige ni convoite, qui renonce au favorable comme au défavorable, celui-là, Mon dévot, M’est très cher. 

12.18, 12.19 « Celui qui envers l’ami ou l’ennemi se montre égale, et le même devant la gloire ou l’opprobre, la chaleur ou le froid, les joies ou les peines, l’éloge ou le blâme, qui toujours est libre de toute souillure, silencieux, satisfait de tout, insouciant du gîte, et qui, établi dans la connaissance, Me sert avec amour et dévotion, celui-là M’est très cher. 

12.20 « Celui qui, plein de foi, dans cette impérissable voie du service de dévotion s’engage tout entier, faisant de Moi le but suprême, celui-là M’est infiniment cher. » 

Dans la Bhagavad Gîta. CHAPITRE 12 – LE SERVICE DE DEVOTION 

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