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24 Autobiographie Inachevée

Autobiographie inachevée

Bien que son décès en décembre 1949 ait empêché l’achèvement de cet ouvrage, suffisamment d’éléments de la vie de l’auteure ressortent pour montrer les étapes de son parcours, de l’évangélisation chrétienne à la maîtrise de la science de l’ésotérisme, ainsi que son travail en tant qu’auteure, conférencière et enseignante.

Autrice : Alice A. Bailey Nombre de pages : 147

Lecture en ligne : sur le site Lucis Trust.

Autobiographie Inachevée

Alice Ann Bailey accepta, un peu à contrecœur, de rédiger sa propre autobiographie. Ce fut la lettre d’une amie qui la décida finalement à écrire sa vie ; cette amie ressentait profondément, disait-elle, que « je rendrai vraiment service en montrant aux gens comment je devins ce que je suis à partir de ce que j’étais. Il pourrait être utile de savoir comment un chrétien orthodoxe acharné pouvait devenir un instructeur occultiste réputé ».

D’une origine britannique conservatrice, Alice Bailey chemina à travers de nombreuses expériences. Mais cela fut toujours dans une seule direction : vers le moment où elle devait acquérir, par de multiples expériences personnelles difficiles, une vision et une compréhension synthétiques. Elle devait aussi acquérir la conviction absolue qu’une seule vie divine pénètre et anime l’humanité une ; que le Plan pour l’homme demande la coopération d’êtres humains consacrés, informés de manière intelligente des affaires mondiales, collaborant avec ceux qui forment la Hiérarchie spirituelle, gouvernement intérieur de la planète. Le travail de sa vie devint partie intégrante de cette synthèse et de sa réalisation. Sans rien perdre de ses qualités très humaines, son âme prit ses engagements envers son Maître. Sa personnalité apporta une entière coopération dans le champ du service qu’elle avait accepté.

Son travail s’est développé de manière double. D’abord, il y avait son service de disciple envers son propre Maître Koot Humi. Ceci comprenait la fondation de l’École Arcane. Et ensuite, il y eu l’acceptation, faite à contrecœur, de travailler avec le Tibétain, le Maître Djwhal Khul. Il fallait écrire une série d’ouvrages présentant la prochaine phase de la continuité de la Sagesse Antique pour le cycle actuel et le futur immédiat.

Lien avec les Maîtres

Ce travail avec le Maître Tibétain débuta en 1919. Dans l’introduction au « Traité sur le Feu Cosmique », Foster Bailey remarque : « Alice A. Bailey révéla dans son « Autobiographie inachevée » publiée en 1951, l’histoire des nombreuses années de travail télépathique avec le Tibétain. Elle comprend les circonstances de son premier contact physique avec Lui en Californie en novembre 1919. Trente ans de travail étaient prévus. Quand tout fut accompli, et dans les 30 jours qui suivirent cette période (en décembre 1949), Alice A. Bailey fut libérée des limitations de son corps physique ».

Cette rapide libération explique le fait que I’Autobiographie est restée « inachevée ».

L’Œuvre avec le Tibétain

Tandis que l’Œuvre avec le Tibétain se développait, et que les écrits, les conférences de A. A. Bailey et le travail de l’École Arcane démontraient leur utilité. Le Tibétain prit avantage de son lien télépathique étroit avec elle pour fonder certaines activités requises par le travail de la Hiérarchie pour l’humanité. Le Tibétain n’a jamais dirigé ou supervisé l’École Arcane. Cela dit, l’École Arcane permis de renforcer les activités telles que les Triangles, la Bonne Volonté Mondiale et la distribution de la Grande Invocation. Le Tibétain suggéra aussi quelques formes de méditations spéciales, comme le service planétaire. En particulier, il proposa les méditations de rédemption pour la réapparition de Christ et celle pour attirer l’argent nécessaire aux desseins de la Hiérarchie. En 1947, l’École Arcane entreprit une étude sérieuse des problèmes fondamentaux de l’humanité, fondée sur le livre « Problèmes de l’humanité ».

Le Maître Djwhal Khul utilisa l’École Arcane comme canal de plus en plus efficace entre la Hiérarchie et l’humanité. Et avec l’assentiment et la collaboration de A. A. B., l’École Arcane permis d’ancrer fermement certains principes ésotériques et certaines réalités dans la conscience de l’humanité. Elle démontra le fait que l’ésotérisme est avant tout une manière de vivre. Et qu’il n’est pas une échappatoire vers de vagues abstractions mystiques. La vie entière de A. A. B., bien que consacrée à deux services distincts, a démontré la synthèse de vision et d’attitude qui sont la caractéristique de tout disciple mondial.

Les mots suivants sont ceux de Foster Bailey dans son introduction à I’Autobiographie :

« C’est, de loin, la partie subjective de son travail qui a été la plus grande. Nous en avons vu les effets extérieurs, observé ses allées et venues, nous l’avons aidée et aimée, quelquefois critiquée, quelquefois plainte, mais nous avons toujours continué avec elle et, grâce à elle, d’une manière sûrement plus élevée et un peu meilleure que ce n’aurait été le cas autrement : le sentier choisi par elle est sur la ligne des Sauveurs du Monde. Elle est retournée près de son propre Maître, K. H., pour un travail encore plus intense, avec lui, pour le Christ. »

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